
♥♥♥♥ « Ce n’est pas de ma faute si les âmes, dont on arrache les voiles et qu’on montre à nu, exhalent une si forte odeur de pourriture. »
Ce portrait de la bourgeoisie de la fin du XIXe siècle, vue à travers les yeux de Célestine, jeune bonne parisienne embauchée chez des notables de province, n’a rien perdu de sa charge féroce. Asservie, Célestine l’est doublement : par son travail, mais aussi par ses sens lorsqu’elle succombe à son désir pour les hommes (notamment pour l’infâme Joseph). Noirceur et humour se conjuguent dans le récit de cette femme au bas de l’échelle sociale.