L’ÉVEIL DU CHAMEAU-THÉÂTRE DE L’ATELIER

eveil-du-chameau-affiche♥♥ Maryse a des principes : elle ne supporte pas que sa fille de 18 ans attende un enfant d’un jeune homme, Simon, qui s’est fait la malle. Pour Maryse, Simon doit faire face à ses responsabilités. Elle va donc résolument rendre visite au père de ce dernier, Mickaël, pour le contraindre à jouer son rôle de père en incitant Simon à assumer le sien.

Sauf que Mickaël n’a jamais reconnu ce fils qu’il a eu par accident, et n’a pas vu grandir. Il refuse les obligations morales qu’on lui oppose et qu’il a toujours fuies. Et lui, n’a aucun principe !

Comédie de Murielle Magellan dont l’intrigue est traitée avec une grande banalité. Ici ou là des bonnes répliques qui font sourire tout au plus. Les apartés un rien hystériques de Barbara Schulz ralentissent le rythme d’une mise en scène d’Anouche Setbon sans surprise. Valérie Decobert a bien du mal à trouver sa place. Par contre, coup de chapeau pour l’interprétation de Pascal Elbé et au joli décor signé par Oria Puppo.

Bref, on peut passer son chemin, rien de vraiment remarquable à retranscrire. Le chameau ne nous a pas éveillé.

Le regard d’Isabelle

L’ÉVEIL DU CHAMEAU

Théâtre de l’Atelier, 1, place Charles Dullin- 75018 Paris – Téléphone : 01 46 06 49 24 (Métro Pigalle ou Anvers).

Jusqu’au 31 décembre, du mardi au vendredi à 21h – samedi à 17h30 et 21h.

Trois exceptions : le jeudi 8 décembre à 19h, le samedi 24 décembre à 19h (pas de matinée), le samedi 31 décembre à 21h (pas de matinée).

Crédits photos : Chantal Depagne Palazon et Hugo Cohen

PARIS DES FEMMES 2016

image_117_1_Ca y est, nous sommes le 8 janvier 2016. C’est le premier soir de la 5e édition du « Paris des Femmes ». Ce festival initié par Michèle Fitoussi, Véronique Olmi et Anne Rotenberg donne la plume à des femmes (et un homme exceptionnellement cette année) pour écrire des pièces de théâtre de trente minutes, lues par des comédiens de talent. Le thème cette année est « Crimes et Châtiments ».

Ce soir : Cécile Ladjali, Tatiana de Rosnay et Valérie Tong Cuong sont à l’honneur. Quant au monsieur, Christian Siméon. (Pour info, il sévira les trois soirs. Normal, c’est un homme égaré parmi des femmes. Alors il joue l’incruste !) Leurs créations sont mises en scène par Murielle Magellan et sont interprétées par Daniel Mesguich, Elsa Zylberstein, Mathias Mlekuz… tous aussi talentueux (y compris ceux que je ne peux nommer). Il n’est pas aisé de jouer un personnage, manuscrit aux pages non reliées à la main. Vous imaginez si quelques unes vous échappent, qui du personnage ou du comédien reprend le dessus du jeu ?

Je pourrais par le détail vous raconter les pièces de ces dames… et du monsieur. Mais à quoi cela servirait-il puisque demain ce sont des textes d’autres dames qui seront lus sans oublier celui du monsieur qui lui sera lu par d’autres comédiens et dans une nouvelle mise en scène. Je vous l’ai déjà dit : il joue l’incruste.

Par contre, je vous avoue que ce serait dommage de vous priver de ce plaisir… Mais non, pas le monsieur ! … De se rendre à ce festival d’auteurs féminins.

« Mais que vient faire un monsieur dans un festival de femmes ? », me demandez-vous.

« Question de parité. Je l’ai expliqué dans ma précédente chronique. Faut suivre. »

« Quoi ? »

« Mes chroniques comme mes élucubrations. »

Donc, je reprends : il faut se rendre à ce festival pour découvrir neuf plumes féminines (et une masculine), mis en scène avec maestria et interprété par des comédiens talentueux.

Voici le programme des deux prochains soirs…

Samedi 9 janvier : Carole Fréchette, Claudie Gallay et Stéphanie Blanchoud. Mise en scène de Xavier Gallais.

Dimanche 10 janvier : Léonore Confino, Alma Brami et Claire Castillon. Mise en scène de Mathilda May.

Quant aux noms des bourreaux et de leurs victimes, ils seront révélés uniquement à ceux qui auront la curiosité de se déplacer jusqu’au lieu des crimes, soit au Théâtre des Mathurins de 20h30 jusqu’à 22h30. Après, ce sera trop tard. Il faudra patienter jusqu’à la 6e édition.

Le regard d’Isabelle

PARIS DES FEMMES 2016

8, 9 et 10 janvier 2016

Théâtre des Mathurins – 36 Rue des Mathurins – 75008 Paris

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Les auteurs du Paris des femmes 2016, le 8 janvier apres le spectacle. Cécile Ladjali, Tatiana de Rosnay, Valérie Tong Cuong, Christian Simeon avec leur metteur en scène Murielle Magellan.

 

FESTIVAL PARIS DES FEMMES 2016

image_117_1_Aller au théâtre en matinée, le plus souvent, c’est l’après midi. Eh bien, ce 25 novembre 2015, c’est le matin ! À 11h, plus précisément.

Le public : des blogueurs de théâtre dont votre serviteur.

Nos hôtes : Michèle Fitoussi, Véronique Olmi et Anne Rotenberg, les initiatrices du festival. Elles nous ont conviés (avec café et chouquettes) pour nous présenter la cinquième édition…

Le thème : Crimes et Châtiments.

Le lieu du crime : le Théâtre des Mathurins.

Les jours des châtiments : les 8-9-10 janvier 2016.

Leurs auteurs : neuf de sexe féminin et un de sexe masculin (pour respecter la parité masculine !).

Leurs noms : Stéphanie Blanchoud, Alma Brami, Claire Castillon, Léonore Confino, Carole Fréchette, Claudie Gallay, Cécile Ladjali, Tatiana de Rosnay, Valérie Tong Cuong… et Christian Siméon.

Le châtiment : un texte de 30 minutes pour les dames, 10 minutes pour le monsieur ! La parité masculine a ses limites ? Pas vraiment, il a pris sa revanche : chaque soir, son texte sera mis en scène par l’un des trois metteurs en scène – Murielle Magellan, Xavier Gallais et Mathilda May – chacun ayant en charge la mise en espace de l’une des trois soirées.

Petit potin des coulisses : l’une des auteures a osé avouer à l’assistance qu’elle n’avait jamais lu le roman fleuve de Dostoïevski avant d’avoir été approchée par le trio pour participer à la cinquième édition du festival. Qui n’a jamais lu un auteur russe lui jette la première pierre… 

 Vous désirez le programme, le voici !

Vendredi 8 janvier 2016

 Lectures (grande salle) à 20h30

  • Frères, Valérie Tong Cuong
  • Rebecca m’a tuée, Tatiana de Rosnay
  • Fils de, Cécile Ladjali

Mise en lecture : Murielle Magellan

Samedi 9 janvier 2016

Rencontre littéraire (petite salle) à 17h avec Cécile Ladjali, Tatiana de Rosnay, Valérie Tong Cuong, Stéphanie Blanchoud, Christian Siméon.

Rencontre littéraire (petite salle) à 18h30 avec Carole Fréchette, Claudie Gallay, Claire Castillon, Léonore Confino, Alma Brami.

Lectures (grande salle) à 20h30

  • Remonter la dune, Claudie Gallay
  • Ismène, Carole Fréchette
  • Le temps qu’il faut à un bébé girafe pour se tenir debout, Stéphanie Blanchoud

Mise en lecture : Xavier Gallais

Dimanche 10 janvier 2016

Rencontre littéraire (petite salle) à 17h autour de Crime et Châtiment avec André Markowicz, traducteur

Conférence (petite salle) à 18h30 autour de Imprescriptible avec Alexis Lacroix

Lectures (grande salle) à 20h30

  • Comment tu écris le carnage,Claire Castillon
  • Ouverture, Léonore Confino
  • Mardi c’est le jour du poulet, Alma Brami

Mise en lecture : Mathilda May

Assurément, « Coup de théâtre » sera aux Mathurins et ouvrira grands ses deux oreilles pour mieux entendre ces textes écrits par des plumes féminines… sans oublier celui du monsieur ! 

FESTIVAL PARIS DES FEMMES 2016 

8, 9 et 10 janvier 2016

Théâtre des Mathurins – 36 Rue des Mathurins – 75008 Paris

http://parisdesfemmes.blogspot.fr/

Réservations par téléphone : 01 42 65 90 00 – 0 892 68 36 22 ou sur le web : http://www.theatredesmathurins.comhttp://www.fnac.com

 Le regard d’Isabelle 

UN CAFÉ AVEC Murielle Magellan, dramaturge, romancière, scénariste

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Coup de théâtre • Bonjour Murielle, comment êtes-vous « née » au théâtre et à l’écriture théâtrale ?

J’ai découvert le théâtre très jeune au Club de théâtre amateur de Montauban, où j’ai grandi. J’ai joué pendant toute mon adolescence et à  17 ans, je suis partie à Paris pour suivre les cours d’une école de chansons « Le studio des variétés », parce que j’écrivais des chansons également à l’époque. Puis je me suis inscrite en fac de lettres et j’ai été reçue comme élève comédienne à l’Ecole du Théâtre national de Chaillot. C’est à cette époque que j’ai commencé à écrire des petits textes, des petites scènes. A la sortie de Chaillot, j’ai eu du mal à travailler comme comédienne et l’idée m’est venue d’écrire mes propres pièces pour m’offrir des rôles. J’ai écrit une première pièce qui s’appelait La saveur subtile des dinosaures, dans laquelle j’ai joué. La pièce racontait l’histoire d’une femme tiraillée entre plusieurs hommes, c’est-à-dire en réalité entre plusieurs schémas de vie. J’explorais déjà mes thèmes de prédilection: où est la vérité ? Où est le bon schéma ? Y-a-t-il un bon chemin, un mode d’emploi ? J’ai eu de très bons retours sur le texte et très vite, j’ai réalisé que j’avais un rapport très passionnel, très vif à l’écriture, beaucoup plus qu’au jeu d’ailleurs. Le chemin s’est ouvert, j’ai écrit par la suite Pierre et Papillon et les choses se sont enchaînées.

Comment naît une pièce chez vous ? Quel est le déclic ?

Le déclic, c’est souvent une addition de sensation ou d’observation de la vie, qui passe en moi régulièrement et qui, à un moment donné, va trouver une forme dramaturgique. Au départ, c’est du vécu : j’observe quelque chose en moi, je ressens quelque chose du monde, qui d’ailleurs ne fait pas tout de suite idée ou récit. Et tout à coup, les choses s’incarnent, s’illustrent, se formalisent. Ca devient une idée de pièce, puis l’idée devient un désir de raconter. Et quand ce désir persiste, cela veut dire qu’il faut y aller !

Pourquoi, à un moment donné, faire le choix d’écrire une pièce plutôt qu’un roman par exemple ?

Je pense que le sujet induit la forme. Comme je suis un auteur multiforme, je suis très à l’écoute de ce que l’idée porte en elle comme forme. Par exemple, mon deuxième roman Un refrain sur les murs raconte l’histoire d’une femme de manière très introspective. Au théâtre, il aurait été compliqué de décrire cette intériorité, alors que le roman l’appelle en quelque sorte. C’est un peu la même chose pour N’oublie pas les oiseaux (ndlr : dernier roman de Murielle Magellan) qui raconte 15 ans de vie et porte quelque chose d’épique, de romanesque. Le roman se prête davantage à l’histoire. Si je n’étais que dramaturge, je me serais certainement posée la question du « comment faire » pour raconter cette histoire sous forme de pièce, de scénario ou de chanson mais c’est l’avantage d’être un auteur pluriforme!

Vous êtes comédienne de formation. Cela vous aide-t-il dans le processus d’écriture ?

Oui, indéniablement même si c’est avant tout une histoire de goût. Moi qui aime un théâtre vivant, un théâtre « ici et maintenant », un théâtre qui m’émeut, qui me transporte, c’est un plus. Car le fait d’avoir été comédienne permet de savoir accéder à ses émotions, de les identifier et bien sûr de ressentir et connaître la vie du plateau. Molière est un grand exemple de ça ! Le dramaturge qui n’a jamais été comédien risque  peut-être de produire un théâtre un peu théorique, un peu didactique.

Pierre et papillon

Quand vous écrivez une pièce, vous projetez-vous déjà dans une idée de mise en scène ou vous attachez-vous prioritairement à l’écriture et au propos ? 

Je suis quelqu’un de plutôt concentré sur le propos, les personnages et l’écriture. Je n’aime pas, par exemple, avoir des comédiens en tête parce que j’aime être libre avec mes personnages, j’aime les faire exister en tant que tels, les comédiens ne viennent qu’après. De la même façon, je ne me projette pas dans une mise en scène, j’aime l’idée qu’un metteur en scène vienne s’emparer de mon texte pour y mettre son univers.

Pourtant, en vous lisant, on trouve beaucoup de didascalies très précises.

Oui, c’est vrai parce qu’au fond je sais où j’ai envie d’aller. Les didascalies servent à donner un éclairage au texte. Ceci étant, le metteur en scène est libre d’en tenir compte ou pas. J’ai eu de très bonnes surprises d’ailleurs sur Pierre et Papillon.

Traits d'unionEst-ce important de confier la mise en scène à un proche (ndlr Bernard Murat pour Traits d’Union) ou du moins, à quelqu’un dont vous connaissez le travail ?

Pour une toute première création, c’est important pour moi de connaître le metteur en scène, c’est-à-dire de sentir qu’il est sensible à mon univers et qu’il l’a bien identifié. Encore une fois, j’aime bien l’idée qu’un metteur en scène apporte son univers au mien. En revanche, je n’aime pas l’idée qu’il se serve de mon texte seulement comme de la matière. C’est comme un mariage au final, ce sont deux personnalités qui se rencontrent, qui se complètent mais qui ne doivent pas se posséder. Ceci étant, une fois que la pièce est créée, je trouve qu’elle ne m’appartient plus, qu’elle appartient au public et qui veut la monte. C’est là la véritable récompense ! En parlant de Bernard Murat, j’ai une histoire particulière avec lui.Quand j’étais toute jeune, j’ai été sa seconde assistante. Puis les années ont passé, on s’est complètement perdu de vue. Quand Pierre et Papillon a commencé à avoir du succès à Avignon et à Paris, j’ai appris à l’époque que le théâtre des Mathurins, que dirigeait Bernard, était intéressé par la pièce. Au final, il a pris la pièce. Le jour de la Première, je suis montée le voir dans son bureau et je lui ai dit Murielle Magellan, c’est moi, j’avais changé de nom entre temps ! Il était très ému, il m’avait quitté jeune assistante, il me revoyait auteure ! Du coup, il a demandé si j’avais d’autres pièces, il a lu Traits d’Union, il a aimé et il l’a montée !

Participez-vous au travail de mise en scène ou laissez-vous « carte blanche » ?

Généralement, je laisse le metteur en scène travailler même s’il m’est arrivé d’intervenir. Pour la création de Pierre et Papillon par exemple, j’étais assez impliquée, j’ai dit des choses, qui ont été retenues ou pas, c’est normal. Lorsque Bernard Murat justement a monté Traits d’Union, j’ai pu assister aux répétions mais je ne suis pas beaucoup intervenue parce que c’était bien tout simplement. Pour la petite histoire, il m’est arrivée aussi de mettre en scène, notamment l’une des soirées du Paris des Femmes  2013 mais j’évite d’échanger trop avec les auteurs. J’aime qu’on se fasse confiance mutuellement. En revanche, je n’ai jamais mis en scène l’une de mes pièces. Ca ne me tente pas pour l’instant, ça viendra peut-être plus tard.

Quelles sont, ou ont été, vos influences théâtrales ?

Chez les auteurs, les classiques, je suis une grande amoureuse de Racine par exemple. Plus proche de nous, j’aime beaucoup Tennessee Williams qui a apporté une grande modernité dans l’écriture théâtrale. J’ai beaucoup lu Peter Brook également – ce qu’il dit de la vie au plateau est passionnant – Antonin Arthaud, Stanislavski et la méthode de l’Actor’s Studio. Je me suis construite en essayant d’explorer beaucoup de formes de théâtre, même si le théâtre que j’écris est un théâtre très contemporain, très doux-amer, grinçant, sur le fil. J’aime bien écrire en creux, de manière très suggérée, très pointilliste, ce qui ne veut pas dire que les thèmes que j’explore ne sont pas graves ou lourds.

Quel type de théâtre aimez-vous voir aujourd’hui ?

Quand je vais au théâtre, ce qui est devenu plus rare par manque de temps, je vais au Rond-Point, au théâtre de l’Œuvre, au théâtre de l’Atelier. Je vais également dans des « petites » salles pour découvrir de nouveaux auteurs, on y découvre des « perles » de temps à temps, comme Le mec de la tombe d’à côté qui a rencontré un beau succès. Dans tous les cas, je vais voir un théâtre qui m’émeut, me touche, qui parle à mon cœur avant de parler à ma tête en quelque sorte, qui m’apporte aussi un regard ou un éclairage. En revanche, je n’aime pas un théâtre qui veut m’expliquer quelque chose, me donner à penser, me faire une démonstration de quoi que ce soit.

Parlons de votre actualité. Vous avez publié en janvier un roman autobiographique « N’oublie pas les oiseaux » et venez de cosigner le scénario d’un film avec la comédienne Audrey Dana.

Oui, j’ai coécrit avec Audrey le scénario d’un film qui va sortir le 4 juin et qui s’appelle Sous les jupes des filles. C’est une expérience formidable, très joyeuse. Le sujet -les femmes dans tous leurs états – nous plaisait beaucoup à toutes les deux. Je ne connaissais pas Audrey mais j’ai appris à la connaître en écrivant et je l’ai même dirigée dans deux des pièces du Paris des Femmes 2013. On est très différentes l’une de l’autre mais on a la même envie d’une parole libre, honnête, qui n’a pas peur de nommer les choses. On s’est vraiment reconnues artistiquement et humainement. Une très belle rencontre qui va nous porter peut-être vers des projets théâtre ! Concernant mon roman d’ailleurs, j’écrivais le matin N’oublie pas les oiseaux et l’après-midi le scénario avec Audrey ! Des journées chargées mais qui se complétaient bien au final puisque j’explorais mon histoire de femme à moi le matin et des histoires de femmes l’après-midi. Au fur et à mesure de l’écriture, je me suis aperçue que je ne faisais rien d’autre que d’écrire la même chose ! (rire). Audrey a d’ailleurs été l’une de mes premières lectrices. C’était précieux car elle a validé l’audace qui consistait à montrer cet amour nu, à le raconter « au scalpel ». Dans N’oublie pas les oiseaux, je raconte une histoire d’amour sur 15 ans avec ses bonheurs et ses souffrances. C’est l’éducation sentimentale d’une jeune femme un peu naïve, curieuse, et qui a le goût du risque, avec un homme Don Juan, plus âgé qu’elle, flamboyant et ombrageux. Au travers de cet amour mouvementé, elle devient femme et artiste, elle se construit.

Merci Murielle. Et pour conclure, le mot « théâtre » que vous préférez ?

La coulisse. Normal pour un auteur ! (rire)

Propos recueillis par Elisabeth Donetti 

POUR ALLER PLUS LOIN :

Suivre l’actualité de Murielle Magellan sur twitter et facebook 

Retrouvez l’interview de Murielle dans La Grande Librairie le 6 mars 2013

vz-1da2c96e-b4a8-4208-a5b3-6c7f861c4351PIERRE ET PAPILLON de Murielle Magellan

Théâtre de Ménilmontant, 15 rue du retrait, 75020 Paris

Les 26 avril,3 mai à 20h30

 

20667116SOUS LES JUPES DES FILLES d’Audrey Dana

Scénario Audrey Dana et Murielle Magellan

Sortie le 4 juin 2014

 

 

Lecture – rencontre Murielle MAGELLAN le 9 mars

LECTURE – RENCONTRE dimanche 9 mars à 17h

A l’occasion de la parution de son dernier roman « N’oublie pas les oiseaux » aux éditions Julliard, Murielle Magellan présentera son ouvrage à la librairie du théâtre du Rond-Point dimanche 9 mars à 17h. Les comédiennes Véronique Olmi et Audrey Dana liront quelques extraits, avant une séance de dédicaces et un verre de l’amitié.

Rencontre 9 mars

Librairie du théâtre du Rond-Point

2 bis avenue Franklin Roosevelt

75008 Paris

www.librairiedurondpoint.fr