THÉÂTRE RIVE GAUCHE – SAISON 2015/2016

JSZaWdzfLe Théâtre Rive Gauche, un théâtre de création où il fait bon travailler : Francis Huster, Clémentine Célarié, Judith Magre, Loris Freeman et Samuel Nibaudeau, Olivier Barrot étaient réunis pour nous le dire, le lundi 29 juin dernier. Pas de texte appris pour cette fois, chacun s’est exprimé dans sa spontanéité avec ses mots.

Bruno Metzer, directeur associé du Théâtre Rive Gauche, ouvre la soirée en maître de cérémonie. À ses côtés, Éric-Emmanuel Schmitt (écrivain et dramaturge) avec lequel il partage la direction du théâtre et Steve Suissa (le metteur en scène). Tour à tour, ils témoigneront leur passion pour le théâtre d’auteurs et présenteront la rentrée théâtrale 2015-2016. Une programmation variée.

Francis Huster, assis au premier rang, se lève de son fauteuil où joyeusement il échangeait avec « ses camarades de classe » et monte sur scène. Il rappelle son attachement à la grande famille du Théâtre Rive Gauche et aux valeurs qu’il incarne. Il est heureux, paraît même épanoui, d’avoir pu faire vivre durant un an le texte fort de Stefan Zweig dans Le Joueur d’échecs : la dernière représentation a eu lieu ce 29 août  2015. (voir notre chronique du 21 mai)

Perchée sur ses talons et en jean, Clémentine, avec son éternel entrain, monte sur la scène entourée de Loris Freeman et Samuel Nibaudeau pour 24 Heures dans la vie d’une femme, un texte également de Stefan Zweig – un cycle lui est consacré. Prolongation pour Clémentine qui sera à l’affiche jusqu’au 29 novembre inclus pour incarner cette jolie veuve aristocrate à l’aube d’une passion impétueuse. (voir notre chronique du 21 avril)

C’est sans surprise qu’Éric-Emmanuel Schmitt présente lui-même Oscar et la Dame Rose qu’il avait déjà porté sur le grand écran avec Michèle Laroque et Amira Casar en 2009. Un rôle qu’il a choisi de confier aujourd’hui sur les planches à Judith Magre (à partir du 23 septembre 2015). (chronique à venir)

Sont annoncées aussi par Éric-Emmanuel Schmitt les matinées scolaires avec Monsieur Ibrahim et Les Fleurs du Coran, mis en scène par Pascal Faber.

Place à Olivier Barrot, qui avec un talent d’orateur, captive déjà la salle et expose ses neuf conférences-spectacles mensuelles autour de La Grande Histoire du music-hall français, qui débuteront le 18 octobre 2015, les dimanches à 17 h. Pour ne citer que deux thèmes : les duos comiques, les années folles. Le blog Coup de Théâtre s’y rendra.

Trois concerts exceptionnels de l’atelier lyrique Opera Fueco sont également prévus, les lundis 19 octobre, 23 novembre et 1er février. Il s’agit de trois soirées thématiques dirigées et animées par les analyses de David Stern.

De quoi se réjouir tout au long de l’année !

Signé Carole !

THÉÂTRE RIVE GAUCHE

6 rue de la Gaîté, 75014 Paris

Crédit photos : ONIRIK

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24 HEURES DE LA VIE D’UNE FEMME -THÉÂTRE RIVE GAUCHE

24H DE LA VIE D'UNE FEMME avec Cl+®mentine CELARIE (Th+®+ótre Rive-Gauche - Paris 14+¿me) - Visuel HD d+®finitifAprès Le Joueur d’échecs, Éric-Emmanuel Schmitt a choisi pour ce printemps d’adapter un nouveau texte de Stefan Zweig avec la pièce 24 heures de la vie d’une femme. Une deuxième mise en scène signée également Steve Suissa. 24 heures inoubliables, où le brasier de la passion s’enflamme faisant fi de la raison, des conventions et de la morale sociale. Passion du jeu mais aussi de l’amour.

Sous le ton de la confidence, Clémentine Célarié nous livre les écueils et les sentiments d’une aristocrate anglaise, veuve, égarée dans l’univers surfait des casinos à Monaco, et qui se lancera à corps perdu pour sauver du suicide un jeune homme polonais de 24 ans, anéanti pour avoir tout perdu dans les jeux de hasard.

Empathie, compassion ?… amour ?…  ou rencontre de deux êtres éperdus de sens, magnétisés par l’énergie l’un de l’autre ? Que ressortir d’une telle aventure ? Comme une pelote de laine où le fil à tirer s’entremêle dans des nœuds qu’on a peine à tirer, les sentiments et l’histoire se dénouent doucement. Chacun, tapi dans son fauteuil, est renvoyé à lui-même dans des arcanes de sa vie qu’il n’oserait peut-être pas révéler. 

Sous le feu des projecteurs qui reflètent les couleurs de la vie, de la mort et de l’absolue… Clémentine Célarié sort d’un fauteuil dans lequel elle s’était installée et s’avance tantôt vêtue de blanc, tantôt de noir, parfois gantée en rouge, sous un plafond de voiles blancs. Elle rejoint le joueur (Loris Freeman), terré dans un mustisme et trouvera les mots pour lui. Côté mise en scène, des techniques audiovisuelles nous  transportent sous la pluie, dans le vent, dans les gares, sur la route, dans une église… 

Tout au long de la pièce, Clémentine Célarié s’engouffre dans les failles de la passion et nous raconte avec émotion parfois jusqu’aux larmes les dédales de cette aventure passée qui l’a définitivement transformée et ne l’a plus quittée.

« Ne plus avoir peur de soi, c’est enfin vivre ! », conclura la pièce. Une pièce à dévorer, au Théâtre Rive Gauche, pour les passionnés du jeu, de l’amour, de la vie ou du théâtre.

24 HEURES DE LA VIE D’UNE FEMME 

Théâtre Rive Gauche, 6 rue de la Gaîté, 75014 Paris

Du mardi au vendredi à 21h
Le samedi à 19h ou 21h
Matinée le samedi à 17h

Jusqu’au 29 août 2015

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