♥♥♥♥ Vivez l’histoire d’une bande de jeunes qui traverse les années 1960 du rock, des yéyés, du blues en passant par les hippies, mai 68, les révolutions morales, sexuelles, musicales. Tous les grands événements de cette décennie sont racontés en 18 tableaux à travers Johnny, Cloclo, Bardot, Dutronc, Eddy, les Stones, Hendrix, les Beatles, Aznavour, Sheila, Brel, Nougaro, Bécaud et les autres… Tout ça en live (chant et musique) !
Voilà quelques décennies, j’avais apprécié Les Années Twist de Roger Louret, une comédie musicale composée de medleys qui ont fait le bonheur des années 1960. Le temps n’a pas terni l’énergie de ces « cocktails », chantés et dansés par huit artistes généreux et sympathiques.
♥♥♥♥ 1881. En ce soir de première, le palais Garnier brille de tous ses feux. Au programme, Don Juan triomphant de Monsieur Firmin, le directeur des lieux. Sa représentation sera promptement perturbée par d’étranges phénomènes : un fantôme masqué rôde dans les coulisses. Lorsque Raoul, épris de la jeune cantatrice Christine, déclare sa flamme à sa dulcinée, le fantôme, fou de jalousie, enlève l’ingénue. Dans leur fuite, tous deux traversent les dédales de l’opéra. Raoul se lance à leur poursuite pour sauver sa bien-aimée…
Après le triomphe de La Machine de Turing(Quatre Molières en 2019), Benoît Solès adapte fidèlement le roman-feuilleton culte de Gaston Leroux, Le Fantôme de l’Opéra (1910), au Théâtre Antoine (Paris), dans une relecture audacieuse, moderne, mise superbement en musique par Marc Demais, sur des paroles quelque peu naïves de Pierre-Yves Lebert. Si les temps musicaux laissent peu de place à la comédie, il en est de même pour la danse : un seul numéro en début de spectacle. On en aurait aimé bien plus !
♥♥♥♥ Ce soir, malheureusement, Maureen et Richard doivent dîner avec les parents de leur gendre, alors qu’ils avaient prévu une randonnée et une belote avec les Keller. Et en plus, ils ne savaient même pas qu’ils avaient un gendre !
Ce soir, malheureusement, Laura et Paulo doivent dîner avec les parents de leur bru alors qu’ils avaient prévu de re-re-regarder Game of Thrones avec chacun son pot de glace. Et en plus, ils n’ont pas l’air très marrants, ses parents, non ?
Ce soir, chacun veut bien faire semblant d’être content d’être là jusqu’à l’arrivée de leur enfant respectif. Cependant, toute la soirée, leurs enfants vont briller par leur absence.
Lors de ce dîner, les deux belles-familles se rencontrent. Regards en coin. Jugements tacites. Échanges feutrés. Sourires polis. Compliments condescendants… Et les tensions qui montent, qui montent… Chacun tente de sauver les apparences. Et après la nouvelle inattendue qui va tout faire basculer, pourront-ils tous garder leur calme ?
♥♥♥♥ « Dans le vestibule du fameux restaurant La Tour d’Argent est, encore aujourd’hui, affiché un menu célèbre : celui du fastueux dîner qui rassembla trois empereurs, le 7 juin 1867, autour de la table du Café anglais, dans le salon appelé Le Grand Seize. Huit heures de festin raffiné qui marquèrent les esprits de l’époque. Ces têtes couronnées étaient venues à Paris pour visiter l’Exposition universelle, et elles avaient toutes assisté à une représentation de La Grande Duchesse de Gérolstein, le dernier opéra-bouffe de Jacques Offenbach, qui triomphait et consacrait la gloire de la cantatrice Hortense Schneider. Et si le compositeur et son interprète avaient assisté à ce dîner ? Mieux : et si les trois empereurs leur avaient commandé un spectacle pour égayer le dîner, un spectacle composé des plus beaux airs de la carrière d’Offenbach ? » (Christophe Barbier, auteur et metteur en scène).
♥♥♥♥(♥) Le 25 avril 1974, au Portugal, la révolution des Œillets fait chuter la plus longue dictature d’Europe. Des milliers de Portugais marchent ensemble vers leur destin pour écrire, la Fleur au fusil. C’est l’histoire d’une démocratie qui se gagne par l’union d’un peuple et qui se conquiert avec des fleurs. En effet, ces hommes et ces femmes réussissent à gagner leur liberté sans qu’aucune goutte de sang ne soit versée.
Quand son petit-fils l’interroge sur sa vie, revient à la mémoire de Céleste, émigrée portugaise en France, les souvenirs passés de sa jeunesse muselée par la dictature de Salazar, de son arrivée en France par les chemins dangereux de la clandestinité, de ses nuits gelées sous les toits de taule ondulée dans le bidonville de Champigny-sur-Marne, de son histoire d’amour avec Zé, de son frère Chico, de la résistance, des œillets qui obstruent les canons, de la liberté retrouvée. Comment pourrait-elle oublier que pendant plus de quarante-huit années, les Portugais ont subi la loi martiale, la censure de la presse, l’interdiction aux femmes de conduire, l’obligation d’avoir l’autorisation de l’État pour se marier, avoir des enfants, travailler…
♥♥♥♥ 4 septembre 1998. Stade de France. Un concert historique se prépare, mais la pluie s’invite. À travers le regard d’un fan inconditionnel et les figures qui ont façonné la légende, Je ne suis pas Johnny dépeint le monde fascinant des idoles et des adorateurs. Une réflexion fiévreuse sur la célébrité, la foi et notre besoin éternel de transcendance.
« À travers ce spectacle, je souhaite questionner la puissance de l’idole. Son emprise sur nos cœurs. Car même si Johnny pouvait entraîner des débats contradictoires sur ses qualités de chanteur, la pertinence de ses prises de position, l’extravagance de ses tenues, il ne laissait personne indifférent. Les gens qui l’ont vu sur scène ne pourront jamais vous soutenir le contraire. Il était fascinant, magnétique, et venait secouer notre être le plus profond. Car Johnny était un révélateur. Catalyseur de toutes les folies, il pouvait dynamiter les âmes qu’il touchait. Tel un Dieu ? Là est la question. À la fin du voyage, nous n’en saurons pas forcément plus sur Johnny. Mais après avoir vu tous ces personnages se livrer, s’abandonner ou même s’oublier, peut-être en saurons-nous un peu plus sur nous-même et sur nos propres idoles », confie Guillaume Marquet, auteur-metteur en scène (avec Nathalie Sadoz) et interprète.
♥♥♥♥ 1958. Noeux-Les-Mines, petite ville minière du nord de la France. Pierre et Vlad sont les deux meilleurs amis du monde. Ils partagent tout leur temps en creusant à la mine, en élevant des pigeons voyageurs et en jouant de l’accordéon dans l’orchestre local dirigé par Sosthène, personnage central de cette petite sphère joviale et haute en couleur, malgré la poussière du charbon. À partir du jour où Leila, la jeune et jolie Marocaine, vient jouer de l’accordéon dans l’orchestre, le monde des deux meilleurs amis ne sera plus le même…
♥♥♥♥ Quatre femmes se rencontrent dans un grand magasin parisien un jour de soldes. En raison d’un incident technique, elles vont s’y retrouver coincées. Au fil des discussions, elle se rendent compte que leurs styles de vie sont totalement opposés – une actrice en mal de rôles, une mère de huit enfants, une chef d’entreprise glaçante et une baba un peu trop cool. Toutefois, elles ont un point commun auquel elles ne peuvent échapper : la MÉNOP… Chut, ce mot totalement tabou ne doit jamais être prononcé !
Avec un humour décapant et une infinie bienveillance, quatre femmes matures nous chantent et nous racontent les effets secondaires de cette métamorphose qui guette toutes les femmes à l’orée de la cinquantaine : la ménopause !
♥♥♥ Ce soir, dans l’assistance, personne n’y comprend plus rien. Comment Fréderic, maire écologiste, agriculteur, jeune père de famille, engagé, rêveur, pour le recyclage, les circuits courts, les pistes cyclables et le festival de musique débranchée… Bref, comment Fréderic a-t-il pu décider seul, et dans le secret, du déploiement de la dernière génération d’antennes-relais partout dans la commune ? Y aurait-il de la corruption, voire de la manipulation de la part du conseil municipal ?
Écrite et mise en scène par Paul-Éloi Forget et Samuel Valensi, Coupuresest une comédie satirique qui interpelle et interroge sur la place du citoyen et de la citoyenne, ou plutôt celle qu’ils n’occupent pas au cœur du débat démocratique.Dans un décor minimaliste, la compagnie La Poursuite du Bleu nous plonge dans le monde rural où l’incursion des nouvelles technologies modifie le paysage, mais aussi le débat d’idées et la prise de décision des instances démocratiques.
♥♥♥ Le roi Basile d’une Pologne imaginaire a lu dans les astres que son fils prince héritier Sigismond deviendrait un tyran sanguinaire. La mort de sa femme en couches venant confirmer ses craintes, il prend la décision d’enfermer l’enfant dès sa naissance, et de cacher son existence. Le jeune homme grandit enchaîné dans une tournée auprès de Clothalde, son précepteur, en ignorant tout de sa lignée. Plusieurs années et plus tard, Rosaure, jeune femme qui souhaite se venger de l’abandon d’Astolphe, neveu du roi Basile, s’introduit dans la tour et découvre Sigismond. Au même moment Basile, envisageant de remettre la couronne à ses neveu et nièce, Astolphe et Étoile, décide de laisser une chance à son fils : le jeune homme, sous l’effet d’un filtre, s’endormira dans sa prison et se réveillera à la cour. S’il se comporte correctement, il sera roi ; s’il se montre violent et cruel, il retournera dans sa prison où on lui fera croire que tout n’était qu’un rêve. Le jeune homme se laisse dominer par ses pulsions. À son réveil dans la tour, l’impossibilité de distinguer le rêve de la réalité lui ouvre peu à peu la voie d’une réflexion profonde sur la vanité des hommes. Le peuple, réclamant son prince légitime, enjoindra Sigismond à la révolte jusqu’à ce que Basile s’avoue vaincu et que Sigismond, guidé par la sagesse, lui pardonne. « Sigismond envisage à présent la vie comme une succession de rêves, et, ce faisant, prend progressivement conscience du caractère illusoire de l’existence, se livrant à l’un des plus beaux monologues du théâtre européen. »