♥♥♥♥ 1955. Dali arrive à la Sorbonne dans une Rolls Royce blanche contenant 1000 choux fleurs pour prononcer un discours sur l’art contemporain, sa vision de la peinture, son obsession pour la technique, la maîtrise et l’harmonie des toiles de la Renaissance. S’il affirme « Le surréalisme c’est moi ! », il n’a d’yeux que pour Vermeer et Raphaël…et Picasso ! Tel est le point de départ historique de ce spectacle.
Du texte et de la mise en scène de Christophe Gauzeran transpirent le génie incomparable de l’artiste tout comme son excentricité et son sens légendaire de la provocation, saupoudrée d’une joyeuse mauvaise foi, maniant l’autodérision et le paradoxe avec brio. Au fil des scènes, Dali se raconte, expliquant ses dérapages, son œuvre et sa conception de l’art ; le public découvre l’homme intime et ses fêlures nées de l’enfance.
Philippe Kieffer est Dali réincarné, remarquable de folie et d’excentricité. Une rencontre avec ce Dali ne se refuse pas : un si grand talent ne se manque pas. ♦
Le regard d’Isabelle
Théâtre des Mathurins, 36 Rue des Mathurins, 75008 Paris – M° Havre-Caumartin/Saint Lazare
Jusqu’au 19 août 2018 du mardi au samedi à 19h00, le dimanche à 15h00 – Relâche le jeudi 7 juin.
Durée : 1h30
Crédit photos : Manuel Martin