♥♥♥ Naples. Dans les années 20, le café chantant l’Eden Teatro, célèbre grâce au dramaturge Raffaelle Viviani, nous ouvre ses portes. Des chanteuses sur le retour, des chefs de claque, des régisseurs… Les passions de la vie et les misères de l’humanité nous sont dévoilées par le petit bout de la lorgnette…
Cette revue musicale populaire, jouée en italien mais surtitrée en français, est mise en scène avec un grand raffinement par le célèbre Alfredo Arias. Elle plait par son petit brin de charme d’antan, un peu décalé, un rien décadent. Elle excelle par sa distribution absolument talentueuse, on en est subjugué.
On peut regretter des longueurs dans les intermèdes ralentissant inutilement l’intrigue. On aurait voulu moins de dialogues – surtout que les surtitrages ne sont vraiment pas aisés à lire sur les panneaux (trop haut et de côté) tout en gardant un œil face à la scène – et bien plus de tableaux musicaux (ils sont tous si parachevés, c’est un enchantement).
Un saut dans le temps à ne pas manquer et sans tarder. L’Eden Teatro est au Théâtre Louis Jouvet jusqu’au 29 mai 2018 seulement. ♦
Le regard d’Isabelle
Théâtre de l’Athénée Louis Jouvet – Grande salle- 7 rue Boudreau – 75009 Paris (metro Opéra, Havre-Caumartin – RER A Auber)
Dimanche 27 mai à 16h, mardi 29 mai à 19h
Durée : 1h30
Crédit photos : Marco Ghidelli