♥Monsieur et Madame Veauluisant ont décidé de renvoyer leur femme de chambre Justine à cause de la légèreté de ses mœurs et de la remplacer par une nourrice berrichonne. Ainsi, elle pourra allaiter leur jeune fils Nestor. Un jeune clerc de notaire, Balivet, amoureux de Justine, arrive et essaie de la séduire. Mais le domestique Médard le surprend et menace de le tuer. Le clerc de notaire se réfugie dans la chambre de Justine et en ressort habillé en nourrice… Telle est la trame de cette pochade en un acte écrite par le maître du genre, Georges Feydeau, et son ami Maurice Desvallières rarement montée.
On peut s’interroger à juste titre pourquoi Emmanuelle Hamett, dans le désir de moderniser le texte, a ajouté de nombreuses allusions à notre actualité politique, des références aux variétés françaises et des bons mots (qui n’en sont pas toujours).
Dans le rôle-titre, Tex, l’humoriste et animateur de télévision, qui en fait des tonnes comme tous ses acolytes – Belen Lorenzo, Eric Massot, Jacques Bouanich et Lionel Laget – sans doute conformément aux attentes de leur metteur en scène, Luq Hamett. Franchement, je ne suis pas certaine que le texte initial nécessitait une telle artillerie pour lui faire passer la rampe et conquérir le public. Des spectateurs étaient ravis, d’autres pas. Nous étions de ceux-là. Hélas. ♦
Le regard d’Isabelle
Théâtre Rive Gauche, 6 rue de la Gaîté, 75014 Paris (métro : Edgar Quinet)
Du mardi au vendredi à 21h00, les samedis à 17h00 et 21h00, les dimanches à 15h30.
Jusqu’au 30 Juillet 2017.
Durée : 1h30