
Le Horla – nouvelle fantastique de Guy de Maupassant écrite en 1887 sous la forme d’un journal intime – nous est présenté ‘‘telle quelle’’ sur la scène du Théâtre Michel. Comme son auteur l’avait prédit avant même sa publication, les frissons dans le dos sont garantis.
Seul en scène, Florent Aumaître est saisissant de vérité dans cette œuvre complexe dans laquelle le personnage assiste au naufrage de sa propre raison. En un mot, magnifique, époustouflant, magistral. Un doute persiste : est-il vraiment seul ?
On a regretté la scénographie ultra épurée de Slimane Kacioui et le décor minimaliste (une chaise et un tréteau). Ce texte n’était pas destiné initialement à la scène, quelques coupures dans le texte original aurait permis de gagner en intensité. A ne pas manquer néanmoins pour la performance d’acteur et la beauté du texte. ♦
Seul en scène, Florent Aumaître est saisissant de vérité dans cette œuvre complexe dans laquelle le personnage assiste au naufrage de sa propre raison. En un mot, magnifique, époustouflant, magistral. Un doute persiste : est-il vraiment seul ?
On a regretté la scénographie ultra épurée de Slimane Kacioui et le décor minimaliste (une chaise et un tréteau). Ce texte n’était pas destiné initialement à la scène, quelques coupures dans le texte original aurait permis de gagner en intensité. A ne pas manquer néanmoins pour la performance d’acteur et la beauté du texte. ♦
Le regard d’Isabelle
Théâtre des Mathurins, 38 rue des Mathurins, 75008 Paris (métro Havre-Caumartin)
Les mardis et mercredis à 19h00. Dates supplémentaires : jeudi 4, vendredi 5 et samedi 6 mai à 19h00
Durée : 1h20