Dans la société américaine en pleine mutation des années seventies, Béatrice Hundsdorfer rêve d’ouvrir un salon de thé élégant alors qu’elle élève seule, et non sans peine, ses deux filles. Si Ruth, 17 ans, est fantasque et rebelle, Mathilda, 13 ans, est introvertie et passionnée de sciences. Entre autre, elle étudie l’influence des rayons gamma sur le comportement des marguerites…
Dans un salon sans dessus dessous, Isabelle Carré, Alice Isaaz et Armande Boulanger nous livrent leurs rêves brisés. Le texte de Paul Zindel est plein de cruauté, d’amour, d’égoïsme mais surtout de souffrance, de regret et de mélancolie. Dans une ambiance étouffante, la mise en scène d’Isabelle Carré (c’est sa toute première !) brosse avec justesse les liens toxiques existant entre cette mère complètement paumée, accro autant à l’alcool qu’au tabac et ses deux filles. Haine et amour s’entrecroisent dans le cœur de cette mère indigne. L’interprétation des comédiennes est pleine de justesse et de retenue. Excellentes toutes les trois. Seulement 30 représentations ! A voir, vite.
Le regard d’Isabelle
DE L’INFLUENCE DES RAYONS GAMMA SUR LE COMPORTEMENT DES MARGUERITES
Théâtre de l’Atelier, 1 place Charles Dullin, 75018 Paris
Prolongation : jusqu’au 6 février inclus. Du mardi au samedi à 19h00, matinée le samedi à 17h00.
Crédit photos : Christophe Vootz