
♥♥ Malgré la présence généreuse et la faconde indéniable du comédien, le seul en scène de Solal Bouloudnine n’a pas réussi à me convaincre. Sans doute est-ce lié au côté un peu trop brouillon de la mise en scène et du ton adopté, qui hésite entre plusieurs styles (jeu survolté, nostalgie à travers la musique et les vidéos des années 1990, humour potache ou franchement outrancier). Le postulat de départ : la mort brutale du compositeur et chanteur Michel Berger (décédé à 44 ans d’une crise cardiaque) qui aurait fait prendre conscience de la finitude de la vie au gamin de 6 ans qu’était l’humoriste à l’époque. À partir de là, il se construit un monde virtuel où le va-et-vient entre rêve et réalité, personnages réels ou inventés, va lui permettre de conjurer son angoisse de la mort.
Lire la suite