♥♥♥♥ 11 décembre 1969. André Malraux retrouve le général de Gaulle au crépuscule de sa vie, dans la solitude de sa demeure à Colombey-les-Deux-Églises. Un dialogue débute alors où se révèlent deux hommes… « L’intimité avec lui, ce n’est pas de parler de lui, mais de la France, ou de la mort. » (André Malraux).
D’après Les chênes qu’on abat – essai d’André Malraux (éditions Gallimard) adapté et mis en scène par Lionel Courtot – Le Crépuscule nous propose sur un plateau épuré une joute verbale entre Philippe Girard (de Gaulle) et Sébastien Rajon (Malraux), deux comédiens dont l’interprétation est magistrale.
Quant au texte, il met en lumière avec panache, humour et solennité les personnalités de ces deux grands hommes politiques du XXe siècle, leurs souvenirs comme leurs réflexions.
Le tout est un beau travail d’orfèvre. À voir quelles que soient ces idéaux politiques pour (re)découvrir les dessous d’un pan de l’Histoire de France. ♦
Le regard d’Isabelle
Théâtre de l’Epée de Bois, cartoucherie – Route du Champs de Manœuvre – 75012 Paris – Métro : ligne 1 (Château de Vincennes – sortie 6 puis bus 112 arrêt : Cartoucherie)
Jusqu’au 3 novembre 2019
Du jeudi au samedi à 20h30 – samedi et dimanche à 17h00
Durée : 1h25
Crédit photos : Max Freyss et Nicolas Elsaesser