♥♥♥♥ Ferdinand Faure tire sa révérence. Il fallait bien que ça arrive… écrit Philippe Caubère. Il nous faut donc dire Adieu à Ferdinand, alter ego théâtral du comédien.

La première partie présente deux contes : La Baleine (ou Moby Dick), récit burlesque de la première trahison sexuelle de Clémence par Ferdinand au Théâtre du Soleil pendant la création de L’Âge d’or et Le Camp naturiste, souvenirs de vacances au camp de Montalivet où Clémence entraînera Ferdinand dans l’idée de lui faire oublier le cauchemar de son divorce avec le Théâtre du Soleil et la création de Lorenzaccio au Palais des Papes avec une troupe belge…

Au fil des années, Philippe Caubère est toujours aussi amoureux de la scène, HEU-REUX même de nous faire partager le souvenir des évènements des plus marquants de sa vie d’acteur. Et il le fait avec panache, une impressionnante fraîcheur et une imagination absolument débordante. Et les moments burlesques s’enchaînent : moments d’introspection plein de fantaisie, fantasme sexuel désopilant, hilarité jubilatoire, sans oublier des temps poétique et littéraire.

L’interprétation de Philippe Caubère frôle parfois la farce, voire la commedia dell Arte. Elle est toujours irrésistible. Il prend un plaisir fou à délirer, à en rajouter. Bien entendu, on en rit et on applaudit à tout rompre. Car l’interprétation est sans faille, exceptionnelle même. On est à ses côtés que ce soit dans la chambre de la rue d’Aboukir ou sur la plage du sud-ouest. Alors, je vous conseille de vous y rendre sans tarder. Bons moments assurés. Quant à moi, j’irai la semaine prochaine découvrir le troisième conte : « Le casino de Namur » (Les Pétrieux) que je découvrirai avec autant de plaisir.♦

Le regard d’Isabelle

CLÉMENCE (LA BALEINE ET LE CAMP NATURISTE)

Athénée – Théâtre Louis Jouvet, Square de l’Opéra – Louis Jouvet, 7 rue Boudreau – 75009 Paris

Du dimanche 10 décembre 2017 au vendredi 12 janvier 2018. Séances selon les jours 16h00 19h00 20h00 en alternance.

2h15 sans entracte