
♥♥♥ Sale affaire… Le maire Mitchel n’a pas de chat mais son fils Mike est accusé de meurtre. Et celui-ci a beau être futé comme un bison, toutes les preuves l’accablent. Défendu par l’avocate véreuse de la famille, va-t-il s’en sortir face aux assauts répétés de Douglas et Carrie, deux flics incorruptibles bien décidés à le faire tomber ? La métaphore de l’effet papillon énonce qu’un battement d’ailes de papillon en Sicile peut provoquer une tempête au Kansas. Les quatre protagonistes vont l’éprouver, enfermés dans une boucle temporelle aux allures de tempête délirante.
Dans le même décor, se joue la même scène par trois fois. Avec les mêmes personnages, les mêmes situations, mais avec des délires de plus en plus déjantés dans la gestuelle comme dans les paroles (humour très en dessous de la ceinture), un infime détail venant bousculer la boucle temporelle. Le rythme se déchaîne, les répliques fusent, la mise en scène comme le jeu des comédiens est au cordeau. Ils sont tous fantastiques (coup de chapeau à la jeune Carrie pour son incroyable performance). Une folie douce s’installe sur la scène comme dans la salle, plus encore lors de la boucle finale. Quiproquo et humour décalé sont de mise. Tout part en vrille pour le plus grand bonheur de la plupart des spectateurs. Aux commandes, l’auteur/metteur en scène Robin Goupil (No Limit). Molière de la comédie 2025. Pour rire.
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