
♥ Rompant avec ses habitudes helléniques, les Rousselot, exemple parfait de la famille bourgeoise neuilléenne et un rien névrosée, partent cette année pour la première fois en vacances en Corse avec une légère appréhension. Le séjour dans la villa de luxe qu’on leur a prêtée va tourner carrément au désastre quand la famille Campana va faire irruption dans leurs vies. Entre corses revanchards, policiers dépassés et milliardaires véreux, le séjour insulaire va mettre les nerfs de la famille Rousselot à rude épreuve…
Après le cinéma en novembre 2024, On aurait dû aller en Grèce de Pierre-Marie Mosconi est adapté pour la scène théâtrale. Si la première version n’a pas rencontré un vif succès auprès du public, qu’en sera-t-il de la seconde ? Les clichés sur les Corses et les situations grotesques font légion. Le déroulé de l’intrigue manque de rythme, et l’humour est insipide. Le jeu des comédien-ne-s (connus comme moins connus) frôle l’indigence, et la mise en scène d’Anne Bourgeois manque de punch. On nous sert plusieurs fois du Dalida (le fils est transformiste) pour relever l’ambiance, on demande à Élie Semoun de donner de la voix (enregistrée) pour tenter de booster des situations loin d’être rocambolesques, les bourdes des deux Corses en colère sont d’une belle lourdeur… Absolument rien ne fait rire ni même sourire, loin s’en faut. Par contre, coup de chapeau pour le décor et plus encore pour les chants corses à capella.
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