♥♥♥♥ Les Martin sont chanteurs depuis sept générations. Chacun d’entre eux a toujours eu la lourde tâche de trouver sa voix… pour trouver sa voie. Aujourd’hui, Martin Martin, baryton martin, dernier représentant des Martin, nous conte sa vie, ses angoisses et ses espoirs. L’espoir de pouvoir enfin chanter Le Grand Air de Figaro !, cet air diabolique que les Martin ont toujours tenté d’interpréter sans succès. Entre une mère castratrice et un père absent, Martin ira au bout de lui-même…

« Le Grand Air de Figaro !, extrait du Barbier de Séville de Gioacchino Rossini, est considéré par beaucoup comme le chef-d’œuvre de l’opéra bouffe italien. L’univers de l’opéra est un milieu assez élitiste et réservé la plupart du temps à des initiés. […] Pour les profanes, dont je fais partie, l’opéra m’a toujours semblé abscons et inaccessible. […] Ma rencontre avec Fabrice Chikhaoui, comédien et chanteur lyrique talentueux, fut magique. Il me dit découvrir le texte du Grand Air de Figaro !, écrit par Gilles Ramade, ce fut un coup de cœur. Cette pièce tragi-comique sur un des plus grands airs d’opéra, lève un voile pudique sur une famille de chanteurs lyriques à la destinée tragique. Dans les derniers moments qui précèdent son interprétation du grand air, Martin Martin, le baryton martin, timide et stressé, se confie au travers de ses nombreux souvenirs d’enfance, de ses joies et de ses peines. Issu d’une famille haute en couleur que l’on découvrira, nous prenons conscience que la carrière d’un chanteur lyrique est loin d’être de tout repos. En résumé, Le Grand Air de Figaro ! est une pièce aux multiples facettes, un spectacle qui nous ouvre une petite porte à nous, profanes, et nous éclaire sur certains us et coutumes de cet art, le côté tragi-comique, les morceaux interprétés brillamment par l’artiste et par la riche bande- son qui l’accompagne, vous donneront l’envie de vous y plonger… pourquoi pas corps et âme. Quant aux initiés, j’espère qu’ils y trouveront une exquise plénitude qui nourrira encore plus la passion pour cet art qui les habite déjà. »